Propos sur l’onction des malades

Je soumets à votre méditation la réflexion d’une religieuse missionnaire face à la maladie. C’est ma façon concrète de présenter ce sacrement de l’Onction de malades que je considère important dans mon ministère actuel chez vous, Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus.

Apprenant une perspective de cancer, j’ai appelé mon curé, lui demandant l’onction des malades. Je me disais : « Je ne perdrai pas de temps. Si j’ai un cancer, Jésus peut le guérir ; mais chose certaine, si je ne reçois pas le don de guérison, je recevrai le don de force pour porter cette maladie, et je recevrai une grâce d’intimité avec le Crucifié. » Jusqu’au résultat attendu, j’ai vécu une profonde paix, un grand

abandon, et quelle intimité! Jamais je n’ai vécu rien de tel, Jésus était avec moi. Au bout de dix jours, le diagnostic est arrivé : pas de cancer. Eat-ce une guérison ? tout a disparu! Est-ce le don de force qui m’a mérité une telle paix? Est-ce l’intimité de celui ou celle qui souffre avec le Christ? Tout ce que je sais, c’est que j’ai reçu le réconfort de Dieu, comme Jésus avec l’ange de Gethsémani. Voilà, c’est un sacrement de vie que l’Onction des malades! »

N’ayons pas peur, c’est une grâce d’espérance et je suis toujours heureux de faire ce ministère!

Bernard Bousquet, aumônier

Propos sur l’onction des malades