Notre Chapelle

La chapelle de la Maison Centrale, à Sherbrooke, a été et reste toujours pour nous un haut lieu de prière. L’intériorité y est soutenue par la beauté du lieu.

Nous vous invitons à y entrer pour en faire la visite.
On y présente une vue détaillée et explicative de ses diverses composantes.

Mais voyez tout d’abord une vue générale présentée en vidéo.

Histoire de la chapelle, chapitre 1
Pourquoi construire? En 1930, les Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus, alors établies à Sherbrooke depuis dix-neuf ans, avaient vu leur nombre s’accroître assez rapidement pour nécessiter un troisième agrandissement de la première maison du Noviciat et la construction d’une chapelle assez vaste pour accueillir l’ensemble des religieuses, lors de leurs rassemblements communautaires.
La façade

La maison principale des Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus à Sherbrooke, province de Québec, Canada, est dotée d’une chapelle qui est un lieu où l’âme s’élève facilement, aidée par un décor de sobre beauté.

Ces pages visent à multiplier cet effet à la dimension du web et à l’intérieur de l’âme de ceux et celles qui ont prié dans cette chapelle et en sont pour le moment éloignés.

La place dominante est accordée à l’image: c’est elle qui est porteuse de l’émotion esthétique, laquelle engendre à son tour l’élan spirituel.

Que les images qui vont défiler ici vous procurent paix intérieure, élargissement de respiration d’âme.

La chapelle est nichée au creux d’un solide bâtiment de brique rouge. Le portail le plus large, c’est là qu’il faut entrer.

Le corps du bâtiment
Le corps de la chapelle s’étend à l’arrière de la bâtisse sur 33 mètres (108 pieds) de longueur. Une large plate-bande (ici enneigée) le borde à l’est et à l’ouest.
Le clocher et sa cloche

Pour électrifier la sonnerie, on a dû renoncer à la cloche d’origine, don de la Maison-Mère en 1913, car elle était trop légère. La cloche – qui sera installée bientôt – provient de l’Hôpital La Providence, de Magog, Qc qui avait été construit par nos soins.

La cloche de 1913 a été fondue par G. Bollée, de Quartier St-Loup, Orléans 30, France. Elle sonne le do, mesure 39 cm et pèse 28,9 kg. Elle porte les inscriptions:

« Don de la Maison Mère »
« Union dans le Coeur de Jésus »

Les images du coeur de Jésus, d’une croix et trois bandes décoratives sont gravées sur sa surface.

La cloche actuelle porte les inscriptions

« JE M’APPELLE PAULINE, CHARLOTTE, ALEXANDRINE ET DIDIER
DONNÉE PAR L’ALLIANCE NATIONALE CERCLE ST LUC NO 90 1907″

La statue du Christ
Au-dessus du portail, une statue du Christ a été aménagée dans une niche à même l’architecture de la chapelle, au-dessus de la porte extérieure, pour marquer le 50e anniversaire de la fondation du noviciat (1911-1961). Don de Mgr Georges Cabana, archevêque de Sherbrooke. Le Christ est ici représenté faisant le geste de bénédiction; l’expression de son visage montre aussi de la bienveillance.
Histoire de la chapelle, chapitre 2

La fête de l’ouverture

L’annaliste de 1930 nous permet de découvrir l’atmosphère de joie qui régnait lors de l’inauguration de la nouvelle chapelle. Au lendemain de ce jour historique, sœur Élie du Carmel écrivait :

« Le lundi, 30 juin 1930, restera, pour Sherbrooke et toute notre famille religieuse d’Amérique, un jour inoubliable de grâces et de bénédiction de la part du Sacré-Cœur, un jour d’allégresse et de reconnaissance de la part de ses humbles Filles (…).

Cette fête fut un véritable hymne de reconnaissance à la gloire du Sacré-Cœur ».

Pour comprendre la densité de cet hymne de reconnaissance, il suffit de penser à la destination de la chapelle communautaire qui permettrait aux religieuses de l’heure, et à celles des futures générations, de rejoindre le Seigneur en sa présence eucharistique; et comme le disait M. l’abbé Marcotte en son allocution du jour, « de prier dans leur chère chapelle dont l’élégance sobre, mais sans austérité, suggère une piété douce et calme, bien appropriée à la vie religieuse. »

La pièce la plus importante du couvent

Cette chapelle serait le lieu sacré d’où jailliraient les sources spirituelles de toutes les grâces et vertus, que l’Esprit Saint communique aux âmes venant vers le Seigneur, en ouvrant les oreilles de leur cœur à la « Parole Vivante » du Père. Elle serait, en définitive, le point de jaillissement d’une source vive de dynamisme spirituel et de fidélité, le lieu privilégié de tous les rassemblements culturels et fraternels.

Elle ne serait jamais trop suggestive ni trop belle, selon l’art religieux. Tout avait été prévu pour qu’elle soit harmonieusement belle et symbolique, en reflétant l’esprit de la Congrégation : l’amour du Cœur de Jésus dans la simplicité d’une vie religieuse vouée à la gloire de ce Divin Maître.

Style ogival
Les concepteurs de la chapelle ont donné leur préférence au style gothique (ou français du XIIe au XVIe siècles) caractérisé par la structure ogivale, soit une voûte sur nervures ou croisées d’ogives, rosaces, fenêtres ogivales… Ils savent pertinemment – et M. l’abbé Léon Marcotte le fait remarquer lui-même – que « ce n’est pas ici … le doux climat de France : l’architecte doit tenir compte d’un pays où le parfait style ogival n’est réellement chez lui ». Mais le style adopté donne à la chapelle son aspect aérée, élégant.
Les murs de brique
Les murs de briques évoquent les pierres vivantes du peuple de Dieu cimentées dans la foi Des briques foncées entrecoupent les murs de briques pâles et constituent un ensemble de dessins dont le symbolisme a été voulu par les concepteurs : – sur le mur de fond du chœur : douze colonnes rappellent les douze Apôtres, colonnes de l’Église; – sur les murs latéraux du chœur : les neuf chœurs des Anges; – sur la façade du jubé : les petites colonnes symbolisent les fidèles; – à la base des murs de la nef et du chœur : des bandes relient les fidèles à la table de communion.
Colonnes et chapiteaux

Les colonnes de style gothique donnent à la nef son élévation.

Les chapiteaux sont ornés de roses et de marguerites, rappelant la fondatrice de la congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus, Rose Giet, une très humble femme d’un village d’Anjou.

Un liséré et quelques éléments ont été dorés lors d’une réfection.

Les rosaces
Sur les murs nord et sud du choeur, deux rosaces filtrent légèrement la lumière extérieure par leurs teintes pastel.
Les vitraux
Les verrières évoquent les lumières de la foi; leurs divers motifs rappellent des caractéristiques de la spiritualité des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus.
Histoire de la chapelle, chapitre 3

Au lendemain de Vatican II

En 1972, le chœur de la chapelle de la Maison provinciale est transformé selon les adaptations recommandées pour la rénovation liturgique, par le Concile Vatican II :

Le baldaquin est supprimé, l’autel est déplacé et déposé au centre du chœur pour permettre plus facilement la célébration « face au public » le tabernacle de la « Sainte Réserve est placé sur un petit autel (de bois, temporaire) à droite de l’autel principal; l’ambon de fer forgé est placé à gauche de l’autel; le grand crucifix, autrefois suspendu, est fixé au mur de fond du chœur

Le maître-autel

« La manière de construire et d’ornementer peut varier à l’infini, mais l’idée liturgique d’une église reste la même : toujours le temple chrétien est fait pour l’autel : l’autel est son cœur mystique, sa raison d’être; l’autel doit concentrer sur lui tous les regards, toute l’admiration, tous les hommages des visiteurs de la Maison de Dieu… » Léon Marcotte, allocution lors de la bénédiction de la chapelle en 1930.

Le maître-autel a été consacré par Mgr Émile Vincent, ex-aumônier de la communauté et délégué de l’évêque, Mgr A.-O. Gagnon. Selon la coutume de l’Église, des reliques de saints sont scellées dans la table de l’autel; ici, ce sont les reliques des saintes martyres Amance et Eulalie. Le maître-autel de 1930 est en marbre et mesure 8 pieds de largeur.

Le tabernacle

« Les deux chérubins arrivent, dit M. Marcotte, leurs ailes ne sont pas encore repliées tout à fait; ils apportent aux hommes la nourriture spirituelle, Jésus, le Pain des anges… « Prenez, semblent-ils dire, c’est pour vous tous ».

Le tabernacle est en bronze doré, œuvre du sculpteur Carli de Montréal. Sur la suggestion de M. l’abbé Marcotte, il rappelle l’Arche d’alliance. À l’origine, il était posé sur un retable décoré de mosaïque bleue et or. Le nouvel arrangement date de 1980.

Le piédestal du tabernacle
M. Catellan et ses ouvriers installent le piédestal de marbre du tabernacle. Ces colonnes de marbre, commandées en Italie en juin 1980 sont arrivées avec retard car elles ont été deux fois volées! Les ouvriers utilisent avec art le marbre gris, – enlevé et remisé depuis l’aménagement ou le déplacement du maître-autel au centre du choeur, – pour y poser les colonnes et situer le tabernacle un peu au-dessus de l’autel. Une ogive de marbre rosé, appliquée au mur derrière le tabernacle, fait ressortir toute la richesse artistique de ce dernier. Elle a été tirée de l’autel primitif.
Le vitrail et la statue du Sacré-coeur
Une statue du Sacré-Cœur, don de la Maison-Mère en 1911 exprime le nom et la dévotion particulière des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus. Le vitrail qui éclaire la statue dominant le chœur a été dessiné par M. Zotique Pelland et exécuté par M. Jacques Déry, verrier qui a aussi restauré les vitraux du choeur. Ce vitrail a remplacé en 1980 la toile de fond de 1930, ornée de marguerites.
La lampe du sanctuaire
Yahvé, j’aime la beauté de ta maison et le lieu du séjour de ta gloire Ps 26,8
L'ambon
L’ambon en bois de chêne a été bâti par M. Emmanuel Boutin, ébéniste au service de la communauté et sculpté, partie par lui, partie par M. Zotique Pelland, artiste de Sherbrooke. La sculpture ajourée au centre est la réplique de celle de la porte du confessionnal.
Les chandeliers

Grâce et bonheur me pressent tous les jours de ma vie.

Ma demeure est la maison de Yahvé en la longueur des jours.

Ps 5,8

L'ostensoir

Sous le pied de l’ostensoir fait d’or, de laiton et
d’argent, on lit :

Jubilé d’argent du Noviciat
1911-1936
Nos Soeurs d’Amérique

Il a été donné par la Maison Mère.

Le chandelier pascal

Le premier chandelier est placé près du catafalque lors des funérailles.

Le second, datant des débuts de la chapelle, porte le cierge pascal.

Histoire de la chapelle, chapitre 4

Un grand ménage

En 1980, des transformations relativement importantes répondirent au nouvel esprit qui prenait place dans l’Église catholique au lendemain du concile Vatican II. L’annaliste, Sœur Lina Tanguay écrit : « Il nous semble d’un grand intérêt, pour nous, d’aujourd’hui, de rappeler, ne fût-ce qu’en schéma, l’histoire de cette chapelle et le symbolisme de ses éléments, pour éclairer les motifs qui ont déterminé sa restauration : réparer ce qui semblait ne pas devoir changer, améliorer ce qui pouvait être modifié sans trahir l’intention primitive et toujours actuelle de ces bâtisseurs de 1930, et les directives de la Sainte Église.»

L’histoire retient les noms des principaux acteurs de cette rénovation :

Direction des travaux pour la communauté : sœur Yvonne Mercier, supérieure locale

  • Personne-ressource : abbé Jean-Marc Allaire, aumônier de la Maison centrale depuis 1977
  • Peintres de la voûte et des colonnes, assumant aussi le nettoyage de la brique : MM. Ronald Plante et fils
  • Artiste consultant : M. Zotique Pelland de Sherbrooke, de grande renommée au Canada, sculpteur d’une partie de l’ambon, dessinateur du vitrail du Sacré-Cœur, peintre du Chemin de la croix
  • Verrier, ayant effectué la restauration des vitraux, M. Jacques Déry, qui compte trente ans d’expérience dans la province; M. Déry a aussi façonné le vitrail du fond du chœur.
  • Sculpteur de la colonne de marbre soutenant le tabernacle, artiste italien à qui l’œuvre a été commandée par M. Ronaldo Catellan de Montréal
  • Artisan de la révision de l’orgue : MM. Guilbault et Therrien de Saint-Hyacinthe
  • Technicien de la réparation et de l’amélioration du système de son : M. l’abbé André Castonguay de Sherbrooke

Divers travaux, tels la restauration des bancs, la révision du système d’éclairage, la construction de l’ambon en bois de chêne, exécutés par l’équipe des employés au service des maisons de la province religieuse .

Il est également question de travaux sur un « crucifix en marbre de Carrare fixé sur le mur de droite entre la 12e et la 13e station du chemin de la croix;
Ajout d’une lumière au mercure placée dans la voûte au-dessus du maître-autel;
Installation, au jubé, du chemin de la Croix provenant du Collège du Sacré-Cœur : émaux apportés de France jadis par Soeur Renée du Saint-Sacrement.

Les bancs
La nef est meublée de longs bancs en bois de chêne. Leurs agenouilloirs ont été coussinés en 1971.
Les autels latéraux et leurs statues

Les autels latéraux originels sont en bois. Ils portaient autrefois un tabernacle mobile en plus du crucifix et des petits chandeliers.

Dominant l’autel de droite, se trouve une statue de Notre-Dame du Saint-Sacrement, don de la Maison-Mère, en 1911 environ.

L’autel de gauche, dédié à saint Joseph a cédé la place aux tuyaux de l’orgue. La statue de saint Joseph qui s’y trouvait a trouvé place à l’arrière de la nef. Elle fut également donnée par la Maison Mère à la même époque.

Le grand crucifix
Le grand crucifix, dont le corpus est d’un seul bloc de marbre, qui pèse environ 137 kg et mesure 1 mètre, est un don de l’abbé Léon Marcotte à notre communauté. En 1930, il dominait l’autel, sous le baldaquin disparu en 1980.
L'orgue

Dans la chapelle ont résonné successivement deux orgues.

Le premier a été donné à la communauté par Mgr Léon Bouhier, curé de la paroisse Saint-Patrice de Magog, où les soeurs enseignaient depuis 40 ans. Il était placé au jubé et le choeur de chant se regroupait autour des organistes, Soeur Henriette de l’Eucharistie (Jeannette Bolduc) et Soeur Imelda des Anges (Noella Dionne).

Le deuxième (notre photo), un orgue Casavant, a été acheté en 1973 et placé dans la nef. Il est dédié à l’armée canadienne. Une plaque contient cette inscription:

« En mémoire des soldats des familles de nos religieuses, tombés aux champs d’honneur, pour notre pays, 1939-1945 ».

Il a été revisé en 1980 par les artisans MM. Guilbault et Therrien de Saint-Hyacinthe 

Le chemin de la croix

Le chemin de la croix est un bas-relief qui vient de Paris (1930).

Blanc à l’origine, il a été peint, en 1980, par M. Zotique Pelland, pour mettre en relief, par les teintes diverses, la lutte entre le pouvoir civil et le pouvoir religieux, dans la Passion de Jésus.

Les couleurs vert et or ont atteint très progressivement leurs tons définitifs et d’harmonisation pour donner finalement au plâtre un aspect métallique de bronze patiné d’une valeur artistique supérieure.

Les luminaires

C’est toi qui es ma lampe,
Seigneur.
Le Seigneur illumine mes ténèbres.

2Samuel, 22-29

Le confessionnal

Plusieurs personnes choisissent d’aller au confessionnal pour dire au prêtre représentant de Dieu qu’elles reconnaissent l’imperfection de leur vie et pour s’entendre dire par lui que Dieu les aime sans réserve.

Il fut une période de la vie de l’Église où ce geste était un rite hebdomadaire.

Le bénitier
Le bénitier en pierre invite ceux qui entrent à se signer avec l’eau, symbole de purification.
Le bas-relief
Un bas-relief à l’arrière de la chapelle représente le Baptême de Jésus. Cette sculpture des frères Bourgault a été offerte par les Frères de l’Instruction Chrétienne aux fcscj en hommage aux religieuses qui ont œuvré dans leur pensionnat de Laprairie, Qc, de 1935 à 1985.
Histoire de la chapelle, chapitre 5

Une grande dame bien soignée

La chapelle bénéficie d’attentions constantes. Dans les années 2000, sa toiture a été refaite en tuiles d’ardoise.

Un éclairage d’appoint a été ajouté et la voûte ainsi que les colonnes ont reçu une cure de peinture.  
L’annaliste termine son étude par ces mots que nous lui empruntons pour clore cette brève histoire de notre chapelle:

«  Les institutions comme les âmes se maintiennent bien vivantes par les mêmes moyens qui ont servi à les établir ».

Telle que nous la retrouvons aujourd’hui, (1980) notre chapelle semble propre à ranimer, dans le cœur des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus, la ferveur qui les a rassemblées en Jésus-Christ de génération en génération, ainsi que l’amour divin et fraternel qui les a enracinées en Lui. La rupture avec le passé y a été évitée en tout ce qu’il n’était pas nécessaire de changer pour l’adaptation à la liturgie rénovée.

Aussi, conservons-nous aujourd’hui l’allégresse communautaire qui régnait au jour de l’inauguration de la chapelle. Notre reconnaissance au Sacré-Cœur monte toujours des cœurs, en des chants tout vibrants d’action de grâces.

 

Première messe

Voici l’aspect de la chapelle lors de son ouverture et pour les 50 ans qui suivirent.

L’annaliste de 1930 nous permet de découvrir l’atmosphère de joie qui régnait dans la Communauté de la rue Bowen lorsque, les travaux de construction terminés, l’inauguration de la nouvelle chapelle fut marquée par le rite de la bénédiction solennelle. Au lendemain de ce jour historique, sœur Élie du Carmel écrivait :

« Le lundi, 30 juin 1930, restera, pour Sherbrooke et toute notre famille religieuse d’Amérique, un jour inoubliable de grâces et de bénédiction de la part du Sacré-Cœur, un jour d’allégresse et de reconnaissance de la part de ses humbles Filles (…).

Cette fête fut un véritable hymne de reconnaissance à la gloire du Sacré-Cœur ».

Les rénovations de 1980 ont transformé son apparence, ainsi qu’il est décrit dans la partie « Histoire » de ce site. On remarque ici quelques éléments qui ont disparu: le baldaquin, la balustrade et la lampe du sanctuaire.

Fête du Sacré-coeur

Dans la chapelle les soeurs se réunissent plusieurs fois par jour pour l’Eucharistie, l’office divin ou une prière individuelle.

Mais elle est aussi le lieu de célébrations d’envergure, empreintes de ferveur. La fête du Sacré-Coeur, en juin, est la fête patronale de la congrégation dédiée au Sacré-Coeur de Jésus. Les Associés à la congrégation font ou renouvellent leur engagement à cette occasion. La chapelle se pare alors de fleurs, de nappes brodées, de vêtements sacerdotaux finement brodés, etc. L’atmosphère de fête est tangible.

Festivités diverses
Beaucoup d’autres fêtes se déroulent (ou se sont déroulées) dans la chapelle. Nos photos: prise d’habit des postulantes au temps d’un habit distinctif pour les religieuses, cinquantième anniversaire de profession religieuse, fête des moissons.
Participations festives

Le chant est un véhicule privilégié pour l’élévation de l’âme. Auprès du chant grégorien, toujours cher à nos coeurs, les chants modernes expriment en termes simples les pensées et sentiments religieux.

La musique d’orgue exprime les sentiments les plus vifs comme les plus suaves de l’âme humaine.

Processions, gestes symboliques, vases sacrés, bouquets de fleurs contribuent à l’atmosphère de festivité.

Funérailles
Au regard de la foi chrétienne, les funérailles sont le rite d’entrée dans une vie nouvelle. Toute la communauté accompagne celle qui rentre chez elle. Elle a vécu toute sa vie avec cette espérance qu’un jour elle rentrerait chez Dieu où elle vivrait pour toujours le repos, la paix et la joie. C’est pourquoi nous chantons : « Ajoute un couvert à ta table. Reçois-la bien chez toi, Seigneur , elle était notre amie. »
Funérailles
Il arrive que des fidèles laïques se réunissent dans la chapelle, occasionnellement ou périodiquement. Ici, une ordination à la prêtrise.
Localisation

La Maison centrale des FCSCJ et sa chapelle sont situées au 605, rue Bowen sud, Sherbrooke, Québec, Canada

Crédits photos

Fondation du Patrimoine religieux du Québec

Diane Blanchard, fcscj

Micheline Delorme, fcscj

Sources

Les informations contenues dans la présentation de notre chapelle sont dues à:

Lina Tanguay, fcscj, Monographie de la chapelle de la Maison Centrale, Sherbrooke, 1980, 12 p.

Lina Tanguay, fcscj, La vie nouvelle des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus en Amérique, Sherbrooke, 1992, 509 p.

Archives de la Maison provinciale des FCSCJ; je remercie l’archiviste, Hélène Pouliot, fcscj, de sa collaboration.