Exceptionnellement, en ce 25 décembre 2018, une rencontre réunit toutes les FCSCJ de la province canadienne. Un événement spécial, le 195e anniversaire de fondation de la congrégation est à l’origine de ce rassemblement. Les sœurs de la Maison Centrale, sous la direction de sœur Monique Pouliot, ont mis tout leur cœur et leurs talents pour faire de cette « rencontre de famille » un souvenir qui restera longtemps dans la mémoire et dans le cœur de celles qui sont venues célébrer ensemble.
Le tout débute par une messe solennelle, dans notre belle chapelle. La pensée du départ prochain de la communauté du 605 Bowen Sud n’est pas sans habiter les pensées et le cœur des participantes. L’organiste des fêtes de la communauté, Maryse Simard, associée, est venue apporter sa touche spéciale; sœur Hélène Pinard a dirigé la chorale. Des fleurs (des roses rouges et des marguerites blanches : symboles de la congrégation) enjolivent la chapelle, égaient les yeux et le cœur. La belle crèche, devant l’autel, resitue l’événement : c’est aussi Noël aujourd’hui, un beau jour pour se rassembler.
Tout au cours de la célébration, des gestes sont posés et des objets chers aux FCSCJ sont apportés dans le chœur. Une procession d’offrandes signifiantes se déroule : le cadre illustrant la profession de Rose Giet est installé dans le chœur. La Règle de Vie des FCSCJ est apportée, par une ancienne, sœur Blanche Favreau, et déposée près de l’autel. Un Notre Père (texte de sœur Colette Lussier) est récité, pendant lequel les sœurs se donnent la main d’un côté à l’autre de l’allée centrale.
Le texte du Credo (lu par sœur Andrée Bergeron) est également une nouveauté. La célébration se termine par la récitation d’une prière à Marie spécialement composée et lue par sœur Pauline Lamirande, pour la messe du jour : texte riche de sens qui confie la congrégation à Marie et rappelle notre passé. Le chant thème : « Tenons en éveil la mémoire du Seigneur, gardons au cœur le souvenir de ses merveilles » revient plusieurs fois durant la messe, comme un cri du cœur, un cri venant de nos origines.
Après l’Eucharistie, un dîner du temps des Fêtes attend les sœurs à la cafétéria. Les tables sont bellement décorées par l’équipe des agapes. Les mets variés et bien présentés aiguisent l’appétit : les cuisinières ont donné, encore une fois, une preuve de leur talent et de leur savoir-faire. La joie est bien présente et très palpable : Maryse Simard et sœur Hélène Pinard contribuent à cette joie en accompagnant et en animant les chants, tout au cours du repas.
S. Hélène Pinard et Maryse Simard
Le repas est entrecoupé d’une présentation intitulée : « Revisiter notre passé – Noël 2018 ». Sœurs Marthe Théroux et Rollande Roy animent cette présentation. Voici le plan de ces textes qui rappellent les grands moments de fondation de la Congrégation (1823, 1905, 1911) : textes préparés par sœur Marthe Théroux :
– 1823 : Genèse du projet de fondation de la congrégation des FCSCJ. Raisons qui poussent des FCSCJ à venir en Amérique
– 1905 : Biographie de sœur Aline-de-St-Laurent, fondatrice en Amérique
– 1911 : La vie au 605 Bowen Sud en 1911
S. Rollande Roy et S. Marthe Théroux
Autre fait divers de la vie au 605 Bowen Sud, trois sœurs portant le costume d’époque des postulantes ont apporté une note de gaieté et amusé l’auditoire. Après la lecture de ces textes, la parole a été donnée aux sœurs de l’assemblée qui ont bien voulu rappeler des faits personnels, vécus au 605 Bowen Sud. – L’une a raconté son entrée en communauté en septembre 1945 – Une autre a parlé des retraites annuelles à la maison Centrale. – Une troisième a rappelé un événement exceptionnel, le Congrès de 1984 – Une autre a rappelé son engagement dans le service des Fêtes communautaires et la naissance du comité des Agapes. – D’autres ont rappelé comment la Maison Centrale a été le lieu privilégié de ralliement des Associés aux FCSCJ.
Enfin, Soeur Marthe Théroux a résumé l’extension qu’a prise le Campus au cours des années et le déplacement de notre cimetière, premier jalon d’un déménagement qui se prépare. Puis, c’est sœur Françoise Drouin, supérieure provinciale, qui met une conclusion à cette rencontre exceptionnelle en encourageant les sœurs à vivre sereinement le déménagement qui s’annonce, à le vivre comme un cheminement …