La maison Monchénou

Je fais partie, depuis au moins 8 ans, du CA de la maison Monchénou, famille d’accueil pour déficients légers. J’y suis bien engagée et je les aime beaucoup. Lorsque je suis revenue du Brésil, je voulais rester engagée dans le domaine humain et social. C’est ainsi que j’ai accepté de faire partie du C.A. de Monchénou.

Je suis à l’école de la paix et de la sérénité. Monchénou est vraiment un lieu de paix. Il suffit d’entrer dans cette maison pour y sentir la paix qui l’habite. « Nos grands» comme on appelle les Résidents, viennent à notre rencontre. L’un avec ses bisous chaleureux, l’autre nous parle de la température qu’il va faire, un troisième est fier de sa journée, un autre ne peut parler, mais la façon dont il tend sa main encore fragile nous en dit long. Bienheureux les artisans de paix.

C’est aussi une école de sérénité. Comme membre du C.A., je me retrouve souvent coincée entre faire confiance et être prudente. Au début, je me sentais souvent inconfortable. Mais peu à peu, je me suis laissée séduire. La confiance est toujours là et les petits miracles se chargent de me le rappeler. La prudence m’apprend parfois à lâcher prise comme aussi à regarder les événements avec un regard neuf et questionnant.

« Heureux ceux dont le Seigneur est la force, des chemins s’ouvrent dans leur cœur» Ps 83, des chemins de paix, de compassion. Puisse le Dieu fait chair s’incarner de plus en plus en chacun de nous pour ouvrir des chemins nouveaux et transparents.

Priscille Gobeil, fcscj
extrait du journal de Monchénou Petites fleurs, vol. 3 no 4, Noël 2008

Monchénou

Note : La maison Monchénou a maintenant son site web : www.monchenou.org/ Un bouton y donne accès au bulletin périodique « Petites fleurs », reflet de la vie et de la vitalité de l’œuvre.

Monchénou honore ses bénévoles

Le Prix Reconnaissance Yvan Richardson, a été créé par la maison Monchénou en l’honneur d’un de ses anciens assistants, décédé du cancer. Il est remis au bénévole de l’année. En 2011, Soeur Priscille Gobeil se mérite le prix. De son côté, Soeur Lucille Naud a été remerciée pour son travail de comptabilité.

La maison Monchénou