Introduction
Les Supérieures de la congrégation en Amérique ont accepté des œuvres outre frontières de la même manière qu’elles ont accepté des œuvres au Québec, c’est-à-dire en réponse à des demandes d’évêques, de prêtres ou de religieux missionnaires, désireux de s’adjoindre des aides qui les soulageraient dans leur ministère ou prolongeraient leur propre action pastorale.
La première percée missionnaire est due à Mère Marie-Alexandrine et à Mgr Joseph Bonhomme, vicaire apostolique au Basutoland (Lesotho d’aujourd’hui, Afrique du sud). En 1950, au cœur de la période qui nous intéresse, il y avait là 190,650 catholiques sur une population totale de 560,550, soit 34 %.
Après quelques années, s’est ouverte la frontière avec le pays voisin, le Natal (République du Sud-Afrique), sous l’impulsion des Père Oblats de Marie-Immaculée.
En 1963, à l’appel de Rome et de Mgr Georges Cabana, évêque de Sherbrooke, un contingent de quatre religieuses s’implantait à Sao Luis, Brésil en vue de l’évangélisation.
Enfin, en 1972, la congrégation fournit des sœurs à Tahiti, au grand bonheur du curé Hubert Coppenrath, devenu évêque par la suite.
Afrique australe
En 1935, des Oblats de Marie-Immaculée canadiens interpellèrent la Congrégation pour une fondation dans ce qui s’appelait à l’époque le Basutoland. L’origine de cette œuvre est d’inspiration canadienne et, au tout début, les Sœurs, qu’elles soient américaines, françaises ou canadiennes, partaient toutes du Canada. Des maisons furent aussi ouvertes dans le Natal voisin (République du Sud-Afrique).
Note: une histoire de cette œuvre est à venir.
Histoire de la chapelle, chapitre 1
La façade
La maison principale des Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus à Sherbrooke, province de Québec, Canada, est dotée d’une chapelle qui est un lieu où l’âme s’élève facilement, aidée par un décor de sobre beauté.
Ces pages visent à multiplier cet effet à la dimension du web et à l’intérieur de l’âme de ceux et celles qui ont prié dans cette chapelle et en sont pour le moment éloignés.
La place dominante est accordée à l’image: c’est elle qui est porteuse de l’émotion esthétique, laquelle engendre à son tour l’élan spirituel.
Que les images qui vont défiler ici vous procurent paix intérieure, élargissement de respiration d’âme.
La chapelle est nichée au creux d’un solide bâtiment de brique rouge. Le portail le plus large, c’est là qu’il faut entrer.
Le corps du bâtiment
Le clocher et sa cloche
Pour électrifier la sonnerie, on a dû renoncer à la cloche d’origine, don de la Maison-Mère en 1913, car elle était trop légère. La cloche – qui sera installée bientôt – provient de l’Hôpital La Providence, de Magog, Qc qui avait été construit par nos soins.
La cloche de 1913 a été fondue par G. Bollée, de Quartier St-Loup, Orléans 30, France. Elle sonne le do, mesure 39 cm et pèse 28,9 kg. Elle porte les inscriptions:
« Don de la Maison Mère »
« Union dans le Coeur de Jésus »
Les images du coeur de Jésus, d’une croix et trois bandes décoratives sont gravées sur sa surface.
La cloche actuelle porte les inscriptions
« JE M’APPELLE PAULINE, CHARLOTTE, ALEXANDRINE ET DIDIER
DONNÉE PAR L’ALLIANCE NATIONALE CERCLE ST LUC NO 90 1907″
La statue du Christ
Tahiti – Introduction
La Province canadienne a ouvert la mission de Tahiti en 1972. L’implication des religieuses a revêtu divers visages : direction d’écoles primaires, catéchèse au niveau diocésain à Tahiti et dans les îles, enseignement, nursing, formation des maîtres et des séminaristes, direction d’un Centre pour handicapés, direction d’une librairie religieuse desservant toute la Polynésie. Une Marquisienne et une Canadienne y sont présentement à l’œuvre, soutenues dans leur action apostolique par un groupe d’associé(e)s engagé et dynamique. Toutefois l’avenir de cette mission reste incertain. Mais 36 ans de présence dans un milieu, en plein coeur des transformations que l’Église universelle connaît depuis Vatican II, représentent une contribution bien accordée aux formes de présence missionnaire de notre temps.
Tahiti – Localisation
La Polynésie française est composée de 150 Iles et îlots – 4000 k2. La capitale est Papeete.
Elle se situe en Océanie et c’est un territoire d’outre-mer sous protectorat français, après avoir été colonie française depuis 1842. Après bien des interventions, l’Amiral Dupetit Thouars en avait pris possession par la force militaire au nom de la France.
La Polynésie est formée de 5 archipels
Les îles de la Société : les Îles-du-Vent, dont Tahiti et les Îles-sous-le-Vent
Les îles Marquises
Les îles Tuamotu
Les îles Gambier
Les îles Australes
Sur l’île de Tahiti, les sœurs ont vécu à Papeete , Pirae , Mahina et Arue. Elles ont aussi vécu à Rikitea, dans l’île des Gambier.
La population actuelle de la Polynésie comte 265 000 habitants. Elle est formée de Tahitiens, de Chinois, de Français.
Quelques usines, des commerces, le tourisme et l’artisanat procurent la richesse de l’île de Tahiti.
En 1834, les premiers missionnaires catholiques débarquent à Tahiti mais les pasteurs protestants y sont déjà présents depuis 1797. Ils sont à l’origine de la conversion au protestantisme d’une grande partie de la population. Après les protestants et les catholiques, de nombreuses sectes viennent aussi implanter leur doctrine dans le pays.
Tahiti – Histoire des FCSCJ en Polynésie française
Tahiti constitue un volet de l’histoire missionnaire des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus à l’extérieur du pays.
Des sœurs sont d’abord allées en Polynésie pour des projets d’enseignement : cours de mathématiques et de français aux professeurs, puis travaux de recherche universitaire. Ces séjours répétés se transformèrent en un établissement stable de fcscj à Tahiti.
Une première communauté s’installe en 1972 et prend en charge des œuvres suggérées par des personnalités de l’endroit qui avaient été consultées sur les besoins de la population : l’évêque, le Président, la directrice de l’hôpital.
Dans l’enseignement, les principaux engagements – de durée variable – ont été au cours des années et sont encore dans quelques cas:
- La direction, la formation, l’enseignement dans une école primaire, une maternelle et une institution pour handicapés moteurs
- L’enseignement aux étudiants du Grand Séminaire
- L’enseignement et la formation donnée à la maison vocationnelle pour jeunes filles du diocèse
- La formation en pastorale familiale aux couples.
Les sœurs ont trouvé tout naturellement leur place dans le domaine de la catéchèse, soit pour l’enseignement direct, soit pour la formation de catéchètes à Tahiti et dans les îles :
- Dans une école secondaire et privée.
- Pour tous les catéchètes en paroisse et occasionnellement dans des écoles privées.
- Dans des paroisses pour la supervision et l’aide au personnel bénévole.
Dans le domaine du nursing, les sœurs ont aussi eu une action :
- Par la direction d’une crèche et la formation du personnel
- Par des soins à la population de l’île de Mangareva dans l’archipel des Gambier, au Centre médical de Rikitea.
- La libraire religieuse Pureora est :
- Un bon lieu d’apostolat discret et stimulant
- Un endroit de ventes et de présence aidante à la clientèle
La cantine
- Est un lieu où presque tous les enfants scolarisés prennent le repas de midi
- Est un lieu de précieuse collaboration avec les gens de la population
- Les sœurs y procurent une présence sécurisante et stimulante
- Elles concourent à la formation de monitrices
Un groupement d’associés à la congrégation
- Les sœurs entretiennent des liens particuliers avec des gens désireux de vivre un plus-être selon l’esprit et le charisme de la congrégation.
- Elles assurent l’animation et la formation continue des associés, hommes et femmes.
La Léproserie
- Les sœurs sont présentes à ce milieu par des visites, le ministère de communion et de menus services.
L’art et l’artisanat à Tahiti
Voici quelques pièces d’art et d’artisanat produites
sur l’île de Tahiti. Pour voir l’image en plus grand,
cliquez sur la miniature.