S. Marthe Théroux rappelle à l'assemblée des FCSCJ et associés que le but de ce théâtre est de mieux faire connaître l'abbé Catroux et de créer place pour une expérience spirituelle. Les acteurs - dont aucun n'est acteur de profession - y trouveront pour eux-mêmes matière à dépassement...
La naissance de Jean-Maurice Catroux, le 3 octobre 1794.
Un courrier apporte la nouvelle : La révolution desserre son étreinte et l'oncle Michel, prêtre, viendra baptiser le nouveau-né.
La famille Catroux vit aux Rosiers, sur le bord de la Loire, pas très loin d'Angers.
Jean-Maurice rejoint son père dans son atelier de savetier-marchand de bois et lui confie son désir de devenir prêtre.
La famille est pauvre et Jean-Maurice est l'aîné de 6 enfants. Il prie avec sa mère pour que Dieu favorise sa vocation.
Le curé de la paroisse donnera des cours de latin 2 heures par jour à Jean-Maurice.
Jean-Maurice dit Au revoir à son curé avant de partir au collège de Beaupreau, où il fut un brillant élève, couronné de prix convoités par les étudiants.
Du Grand Séminaire d'Angers, Jean-Maurice (26 ans) écrit à ses parents en 1818: "Bientôt, je serai prêtre."
Il est ordonné le 19 décembre 1918 par Mgr Montault dans la cathédrale d'Angers.
Jean-Maurice désire être missionnaire mais son curé lui fait valoir combien la France a besoin de prêtres.
Après deux ans de ministère paroissial à la cathédrale d'Angers, Jean-Maurice est nommé par son évêque, Mgr Charles Montault des Isles, au poste de curé de La-Salle-de-Vihiers.
L'institutrice de la paroisse, Mlle Brion, cause des difficultés inextricables. Jean-Maurice songe à résoudre le problème en fondant une petite communauté pour l'enseignement et le soin des malades.
Pour l'impliquer dans son projet, M. Catroux approche Rose Giet, une demoiselle dans la quarantaine, pieuse et sérieuse.
Pour Marie, la mère de Rose, la perspective de perdre son soutien l'inquiète mais elle ne s'y opposera pas : "Vous aurez une bonne fille dans ma Rose", dit-elle.
La profession de Rose et la fondation de la Congrégation ont lieu dans l'église de La-Salle le 18 décembre 1823.
L'abbé Catroux fait le bilan de son ministère à La-Salle.
L'abbé Catroux, dans la soixantaine, éprouve des problèmes de santé. Des soeurs infirmières veillent sur lui.
Le médecin du village ne peut empêcher la maladie de progresser.
Devant le notaire et des confrères, Jean-Maurice signe son testament.
Jean-Maurice Catroux décède le 16 avril 1863, à l'âge de 69 ans. Il est enterré dans le cimetière paroissial. Son coeur est conservé à la Maison-Mère.
La supérieure générale, S. Marie-Rose, en avise l'évêque d'Angers, Mgr Angebault.
La fin de cette petite congrégation est de travailler avec zèle et joie à la plus grande gloire de Dieu.
"Souvenez-vous, mes très chères filles que votre institut est consacré depuis le début au Sacré-Coeur de Jésus." abbé Catroux
Tâchez d'exciter en vous une soif ardente de puiser à ce divin Coeur comme à une source intarissable toutes les grâces pour vous-mêmes, pour le prochain, pour votre maison, votre paroisse, pour le diocèse et pour toute l'Église. Le coeur de Jésus fut ouvert pour nous y donner un accès facile.
En ce 150e anniversaire du décès de notre bon Père, rendons grâce à Dieu d'avoir mis au coeur du Père Catroux ce désir de procurer la gloire de Dieu et le service du prochain par la réalisation de la Bonne Oeuvre. Cette petite plante fragile a grandi et poussé dans plusieurs pays du Nord et du Sud. Nous sommes les héritiers et les héritières d'un charisme de proximité avec Dieu et avec le prochain.
MAISON PROVINCIALE
575, rue Allen
Sherbrooke
Québec, Canada
J1G 1Z1
Téléphone : (819) 569-9617
Site web : fcscj.net
Corrriel : communications@fcscj.net
Créé par Communications et Société propulsé par SedNove